Quels enjeux pour la Petite Ceinture ferroviaire de Paris en cette fin d’année 2023 ? Notre association revient sur différents points ayant fait l’actualité de la ligne au cours de ces derniers mois. Dans ce 4e article, retour sur la « Promenade Ney », nouvelle section devant ouvrir au public début 2024 entre la rue du Poteau et la rue des Poissonniers.
Dans le cadre de son projet de « reconquête de la Petite Ceinture » (sic), la Mairie de Paris doit ouvrir prochainement une nouvelle section au nord de Paris. Baptisée « Promenade Ney », elle doit relier la rue des Poissonniers à la rue du Poteau (1,04 km), pour une surface totale de près de 25 000 m².
Cette section passerait notamment à proximité immédiate de la Recyclerie (ex-gare du boulevard Ornano), dont une partie des quais a été occupée par les Jardins du Ruisseau. Le projet prévoit également la poursuite de l’aménagement de la plateforme sur le site de l’ancienne gare de l’Avenue de Saint-Ouen.
Une CSA (Convention de Superposition d’Affectation) a été signée par la SNCF et la Ville de Paris en août 2021 – et les détails communiqués au public un mois plus tard. Sur le terrain, les travaux préparatoires ont démarré en février 2023 – et l’aménagement proprement dit en octobre 2023. On notera particulièrement la neutralisation de la voie intérieure de la ligne.
L’ouverture de cette nouvelle section est prévue début 2024, avec des escaliers situés rue Poteau, rue du Ruisseau et sur boulevard Ney (à la Porte de Clignancourt, au droit de l’arrêt du tram T3b « Diane Arbus » et à l’est de la rue des Poissonniers (via une rampe).
Néanmoins, l’aménagement de cette nouvelle section n’est pas sans susciter les inquiétudes des riverains sur le plan de la sécurité. Des craintes exprimées notamment lors d’une réunion de concertation à la Mairie du 18e arrondissement début 2022.
Cette publication a un commentaire
Tous ces aménagements délétères compromettent la remise de la PC au traffic ferroviaire.
La ville de Paris (on l’a déjà dit) est une des capitales la plus arborée. Pourquoi squatter nos voies si insidieusement ?