Certains sections demeurent fermées au public

Depuis 2013, plusieurs sections de la Petite Ceinture sont ouvertes au public dans les différents arrondissements de Paris. Pour les découvrir, rendez-vous sur cette page. Toutefois, toute la ligne n’est pas ouverte au public, et ce pour différentes raisons. 

La Petite Ceinture est une voie de chemin de fer en site propre. Elle passe au-dessus de la voie publique (en viaduc) ou en-dessous (en tranchée). Pour franchir certains obstacles naturels, la Petite Ceinture emprunte plusieurs tunnels, dont certains font plus d’un kilomètre. 

Pour des raisons de sécurité, ces derniers ne sont pas accessibles au public. De même, certaines portions en viaduc ne peuvent être empruntées par les piétons, étant prévues pour y faire circuler des trains.

Le Pont de l’Avenue de Vincennes et la Petite Ceinture la nuit. Photo : Jean-Nicolas Lehec

Reliée à presque toutes les gares parisiennes, la Petite Ceinture se rapproche souvent des lignes en activité (trains de banlieue et grandes lignes). Certaines portions de la P.C. demeurent (et demeureront) donc inaccessibles au public.

Partie intégrante du Réseau Ferré National, la Petite Ceinture de Paris appartient à SNCF Réseau. L’accès à la plateforme ferroviaire est donc tout naturellement régi par le Code des Transports. 

Code des Transports, art. L2242‑4

L’Article L2242‑4 stipule : 

Est puni de six mois d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende le fait pour toute personne :

1° De modifier ou déplacer sans autorisation ou de dégrader ou déranger la voie ferrée, les talus, clôtures, barrières, bâtiments et ouvrages d’art, les installations de production, de transport et de distribution d’énergie ainsi que les appareils et le matériel de toute nature servant à l’exploitation ;

2° De jeter ou déposer un matériau ou un objet quelconque sur les lignes de transport ou de distribution d’énergie ou dans les parties de la voie ferrée ou de ses dépendances qui ne sont pas affectées à la circulation publique ;

3° D’empêcher le fonctionnement des signaux ou appareils quelconques ou de manœuvrer, sans en avoir mission, ceux qui ne sont pas à la disposition du public ;

4° De troubler ou entraver, par des signaux faits en dehors du service ou de toute autre façon, la mise en marche ou la circulation des trains ;

De pénétrer, circuler ou stationner sans autorisation régulière dans les parties de la voie ferrée ou de ses dépendances qui ne sont pas affectées à la circulation publique, d’y introduire des animaux ou d’y laisser introduire ceux dont elle est responsable, d’y faire circuler ou stationner un véhicule étranger au service, d’y jeter ou déposer un matériau ou un objet quelconque, d’entrer dans l’enceinte du chemin de fer ou d’en sortir par d’autres issues que celles affectées à cet usage ;

6° De laisser stationner sur les parties d’une voie publique suivie ou traversée à niveau par une voie ferrée des voitures ou des animaux, d’y jeter ou déposer un matériau ou un objet quelconque, de faire suivre les rails de la voie ferrée par des véhicules étrangers au service ;

7° De laisser subsister, après une mise en demeure de les supprimer faite par l’autorité administrative compétente de l’Etat, toutes installations lumineuses et notamment toute publicité lumineuse au moyen d’affiches, enseignes ou panneaux lumineux ou réfléchissants, lorsqu’elles sont de nature à créer un danger pour la circulation des convois en raison de la gêne qu’elles apportent pour l’observation des signaux par les agents du chemin de fer ;

8° De faire usage du signal d’alarme ou d’arrêt mis à la disposition des voyageurs de manière illégitime et dans l’intention de troubler ou d’entraver la mise en marche ou la circulation des trains ;

De pénétrer sans autorisation dans les espaces affectés à la conduite des trains.